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Après avoir été battu 15-14 par l'Allemand Ralf Bissdorf en demi-finale, le fleuretiste Jean-Noël Ferrari affrontait le Russe Dimitri Chevtchenko pour le bronze. Le Français s'incline finalement 14-15 après une rude guerre des nerfs. Il y a des jours où rien ne va et mercredi, nos valeureux fleuretistes ont pu le constater. Commencer par un duel franco-français, quoi de pire ? Lionel Plumenail et Jean-Noël Ferrari en ont fait la triste expérience. A ce petit jeu, Enzo, alias Jean-Noël Ferrari, était le plus costaud et le score fut sans appel. Victoire 15-8. Il voyait le tableau s’ouvrir devant lui. En effet, le grand favori de l’épreuve, l’Ukrainien Sergueï Golubitsky, avait lourdement chuté en quarts (15-5), face au Coréen Kim, qui allait refaire parler de lui plus tard dans la journée. Pour le jeune Brice Guyart, pour qui Sydney constituait sa première aventure olympique, la chance n'était pas non plus au rendez-vous. Après s'être défait assez facilement d'un argentin dont il avait même, en fin de journée, oublié le nom, il rencontrait le Coréen Kim Young-Ho, champion olympique quelques heures plus tard, et première médaille d’or pour son pays. Mais cette contre-performance ne semblait pourtant pas affecter Brice. Remonté comme une pendule, il attend déjà l’épreuve par équipes de vendredi (objectifs à découvrir dans l’émission du jour de Sporever). Pour Enzo, la suite des opérations se présentait sous les traits d’un escrimeur allemand : Breutner.Mais les Jeux Olympiques ne ressemblent à aucune autre compétition. Enzo pliait le match à toute vitesse, 15 à 9, obtenant ainsi sa place dans le carré final. Mais voilà totalement inhibé par l’enjeu, il échouait aux portes de la finale. A l’instar de Laura Flessel dimanche, Enzo remontait donc sur la piste pour tenter de gagner le bronze face au Russe Chevtchenko. Serré, tendu le duel allait jusqu'à 14 partout. Le clan français tout entier était regroupé sur la pointe du fleuret d’Enzo. Jean-Noël Ferrari lançait une attaque au ventre de Chevtchenko mais son fleuret, incroyablement souple (certains diront trop long) décrivait un large cercle. La pointe glissait sur le plastron métallique du Russe sans allumer la lampe. Chevtchenko ne se posait pas plus de questions et décrochait le bronze olympique sur une belle riposte. Les fleurettistes tricolores chercheront à prendre par équipes, où ils retrouveront la Russie et surtout l’Allemagne, qui compte dans ses rangs le nouveau vice-champion olympique. En effet, peu après la déception de Ferrari, Bissdorf s'inclinait de justesse (14-15) contre le Coréen Kim, qui était donc sacré à la surprise générale. |
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Fleuret Hommes Individuel les résultats
Tableau de 8
Premier classement |
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